vendredi 6 octobre 2017

Saint-Malo à Cancale

Avant dernière étape que nous avons faite à moitié sur la route à moitié sur le sentier du GR34 et c'est vraiment beau. Nous avons quitté la cathédrale sans y rentrer nous la connaissions déjà.

Vingt mètres après cet immeuble en proue de bateau me rappelle celui vu sur l'île de Gorée


Nous quittons la ville close et je n'ai pas pu m'empêcher de garder un souvenir supplémentaire.

Cette nuit les vagues ont déposé des algues sur la digue et on remarque ce panneau au français étrange. On pense avoir compris ce qu'une réunion de fonctionnaires a décidé de faire comprendre aux promeneurs, mais quand même.
Cette digue est très longue, la mer descendait et il y avait des vagues ! Nous finissons par la quitter et empruntons la route lorsque là  l'entrée de Rothéneuf on rencontre cette ancienne chapelle transformée en habitation.

Sur laquelle a été posé cette plaque commémorative 400 ans après l'événement  !!!!


Et de loin nous voyons un bar et nous nous y précipitons, juste en face de l'église.

On reprend la route, façon de parler puisqu'on sera sur la plage de la Guimorais. 

L'heure du pique-nique approche, le vent s'est levé depuis un moment, il est frais et aimerions trouver un abri-bus. Peine perdue mais je vois un hangar et fini par frapper à la porte de la maison. Un homme en sort, je lui demande si on peut s'abriter sous son hangar. Pas de problème nous dit il et nous propose même 2 chaises, acceptées.
Le déjeuner a  été meilleur que d'habitude. Quand nous quittons notre hôte il nous dit regretter de ne pas nous avoir fait rentrer chez lui.
Il nous reste du chemin à parcourir, le ciel est toujours aussi gris lorsque nous arrivons à l'anse du Guesclin. C'est de là qu'est parti Jacques Cartier pour aborder le Canada. Elle se trouve sur la commune de Saint-Coulomb où nous étions le 31 décembre 2016.


Nous commençons à  avoir mal aux pattes et on fini par trouver un bout de sable à l'abri du vent, posons nos sacs et allongés sur le sable devisons sur notre Tro Breiz. Cela n'aura pas duré longtemps, le vent et le crachin breton nous ferons lever à toute vitesse pour enfiler nos capes que nous ne quitterons plus jusqu'à l'arrivée.

2 commentaires:

  1. quelques huitres au dîner avant de reprendre le train ? magnifique Tro Breiz...

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  2. L'absence d'abris-bus vous poussât à demander l'hospitalité et quand il y a une réponse c'est là toute la valeur du pélerinage

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