lundi 17 septembre 2018

Saint-Jean-du-Gard et retour maison

Le samedi 15 septembre nous sommes dans un bel hôtel anciennement relais de poste et de diligence. Chambre petite et habituelle.
Après installation nous allons visiter le musée "Maison rouge".
Inaugurée en 1900, fermée en 1965, il s'agit de la dernière filature de soie

 de la région. Une alliance entre les anciens bâtiments et une construction moderne verre et métal assez réussie. Le tout pour décrire l'histoire des Cévennes et présenter les objets et outils des paysans, artisans et industriels cévenols. Magnifique !
 L'entrée 
 Le passage entre l'ancien et le moderne de part et d'autre de l'allée de sortie.




Des cocons
 Au fil

Retour à l'hôtel en passant devant la tour de l'horloge 

Finalement le dîner arrive vite. Ce fut bon et rapide et direction le lit. Pas de télé elle est cassée, le blog est publié.
Là nuit n'est pas terrible, on doit décompresser. 
Réveil plus tôt que d'habitude. Et là horreur, Zouzou se gratte et on découvre que nous sommes envahis par des punaises de lit. On retourne les draps, plein de taches rouges. Beaucoup ont été écrasées après avoir piqué Zouzou. D'autres se déplacent et c'est la chasse à l'insecte. Le lit est envahi. La bombe fonctionne mais cela n'enlève pas les piqûres. Il y en a sur tout son corps et moi je n'ai rien ! Petit-déjeuner rapide et direction le Rdv avec la navette qui va nous conduire au Puy. Départ à l'heure. Et boum une des passagères à mal au coeur . Il faut dire que ça tourne.  Nous nous arrêterons 7 ou 8 fois d'où plus d'une heure de retard à l'arrivée. On retrouve la voiture, on cassé une croûte rapide et direction la maison où nous arriverons vers 10h après dîner à Dreux. Pour Zouzou c'est médecin et gratouille permanente.  Malgré tout, Zouzou dit très contente : nous l'avons fait !

samedi 15 septembre 2018

De St. Étienne à St. Jean-du-Gard

Que dire ?
Le château de Cambriaire, très belle bâtisse du 13e siècle est à vendre. Nous étions dans l'aile gauche aménagée en appartement : salle de séjour, cuisine , deux chambres et toilettes séparées. Mais il ne font pas table d'hôtes, il faut descendre 50m plus bas dans un restaurant qui fût excellent, nous nous sommes régalés en compagnie de Jacques un vieux garçon ayant des soucis qui ne sont pas physiques puisqu'il arrive comme nous du Puy-en-Velay.
Le château,  à  flanc de montagne domine le village. Encore vivants 3 cèdres gigantesques et un sequoia qui ne l'est pas moins signalent sa présence. Après quelques centaines de mètres nous quittons un ruisseau, le Sauvaire.

En se retournant vue sur le village que nous venons de quitter 

Curieux champignon poussant sur un tronc d'arbres. Girolles ? Oronge ?

Non seulement ça monte mais c'est caillouteux. 

Mais aussi rocheux

En tout cas bien longue pour arriver au col St. Pierre. Et avant de descendre on découvre que nous changeons de département grâce à cette vieille borne toujours debout 

La végétation a bien changé en passant le col.  Robinier, chêne américain, genevriers. Les arbres sont plus petits, les buissons plus nombreux,  l'atmosphère plus sèche et le temps toujours aussi beau pour admirer ce paysage montagneux.

Nous avons été étonnés par ce magnifique buisson de bruyère.

Et par ces grappes de baies de genièvre.

Et ça descend pour atteindre une autre rivière, le Gardon, et découvrir les belles maisons de ce hameau.

Dernière étape et les km semblent plus long. On aurait tendance à trouver des raccourcis. C'est à ce moment qu'il faut faire un choix : suivre le GR ou la route ? On opte pour la route quand on réalise passer devant le restaurant la Corniche des Cévennes. Il est 13h alors on décide de déjeuner là. Très reposant et on y privilégie les cèpes. Le patron nous explique qu'il y a la même distance par la route ou le GR70. Après l'addition on emprunte donc le GR70 plus sûr pour arriver à ce pont et enfin atterrir à Saint-Jean-du-Gard.
À bientôt pour vous parler de ce village.
Demain la Malle postale nous amène au Puy et de là récupérons la voiture pour être le soir à la maison.
Dodo


vendredi 14 septembre 2018

Du Mimentois à Saint-Étienne-Vallée-Française

Le chemin devrait être long, nous partons à 8h10 et commençons par descendre sur 1km. Bon échauffement car ensuite montée pour un moment.
Hier nous avons été accueillis par un pot offert par le patron, comme promis.

On se retourne.
On emprunte un bout de la voie de chemin de fer que l'on quitte pour aller retrouver le fameux GR70.
Chemin au milieu d'immenses sapins, cela paraît sans fin jusqu'à un point haut.
Trois randonneuses nous rattrapent. L'une d'elle , infirmière sommes les 2 autres nous tient compagnie pendant un bon moment. Ce qu'elle nous raconte dans son centre de PMI est peu réjouissant.
On se sépare et on finit par se restaurer.
C'est l'une des infirmières qui a pris la photo. Elles nous ont trouvés mignons.
En arrivant à Saint-Germain-de-Caberte on s'offre un café pour se reposer un peu car il reste encore du chemin après les 15 déjà parcourus. 
En traversant ce village on rencontre cette statue en bronze "L'homme cévenol" réalisée par une iranienne qui a résidé dans la commune, en hommage aux cevenols batisseurs de ces faïsses où bancels désignant les murets en pierre.

C'est là que nous découvrons les chataigneraies en terrasse.

Mais aussi un chataigner remarquable en âge sûrement.


On passe devant un alignement de ruches proche d'un champ de safran  !

Nous finissons par arriver à notre gîte, la château de Cambriaire dont les 3 cèdres sont magnifiques 

Une fois bien installés après 24,7km, commencé ce blog il est temps d'aller dîner si nous voulons nous coucher pas trop tard.  Et dans ce village il y a une belle architecture.



jeudi 13 septembre 2018

Florac à Cassagnas

Bon apéritif et bon dîner hier soir. On en avait vraiment besoin pour se remettre en état. Et la nuit fut bonne.
Ce matin départ 8h45 et on ne commence pas par une montée.
En sortant de Florac on ne peut qu'être surpris par ces rochers qui nous dominent. Pourvu que ça tienne.
Malgré quelques nuages il fait bon et doux.
1km après avoir quitté l'hôtel  nous traversons le Tarnon et à peine sur l'autre berge on monte, pour passer à flanc de montagne et longer la vallée de la Mimente,  petite rivière dont pas grand monde a entendu parler. Et de l'autre côté de cette Mimente le château de Montvaillant.

Quelques km plus loin on voit les sommets par lesquels nous sommes passés la veille.
Mais il faut descendre pour passer sur la rive droite de la Mimente et une fois le pont franchi, on découvre cette petite tour derrière nous au lieu-dit Saint-Jean-d'Arpaon.
On réalise alors, juste après avoir vu cette fontaine au nom étrange, que nous allons prendre l'ancienne voie de chemin de fer Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge exploitée de 1909 à 1968 (voir sur Internet).
Mazeldemort
L'eau n'est pas  dangereuse contrairement à  ce que l'on pourrait imaginer 

Nous emprunterons 3 tunnels avant d'arriver à l'ancienne maison du garde barrière pour la traversée de la nationale juste après laquelle nous prendrons 1h pour pique-niquer.
La Mimente est au moins à 50m en contrebas.
Nous finissons par atteindre notre gîte perché à 2,5km en dehors du chemin de Stevenson et qui a une histoire récente peu commune. En tout cas il est très chouette, les propriétaires sympas, le chien accueillant et la vue dégagée de toute pollution optique, acoustique et olfactive.

Aujourd'hui nous avons terminé notre étape par une montée de 1,5km, Un chemin carrossable dans une nature bien sèche. Auparavant nous étions dans une forêt d'accacias, précédée d'une forêt de chataigniers, plus avant de charmes, sans oublier celles de bouleaux et de sapins. Quelle richesse en si peu de km !
J'allais oublier que dans ce gîte le propriétaire a édifié  un mur de tomates.


mercredi 12 septembre 2018

Pont-de-Montvert à Florac

Très bon dîner hier.
Partis 8h20 pour beaucoup de km et beaucoup de dénivelé.
On opte pour éviter le dénivelé du départ et ça raccourci de 1km ! Mais malgré tout ça monte.
On quitte Montvert renommée pour ses jolies femmes dit Stevenson !
Sur la route, de l'autre côté de la vallée, à  flanc de montagne cette petite construction, aucun chemin ou même sentier n'y mène. Un paysan du coin est parvenu à  construire ça à la force des mollets et des poignets. De quoi réfléchir.
Ça continue de monter jusqu'à ce premier étage réputé à 1398m.
Et on continue pour atteindre le point culminant à 1425m.
Et de là haut le spectacle est réjouissant.
À  partir de là c'est la descente vers Florac, entrecoupée d'arrêts boisson, d'un pique-nique, de retrouvailles sympas et de plaisir des yeux dans cette forêt de charmes après les sapins plus sombres.

Ou encore ces 2 mamelons se découpant  bien loin de là sur le ciel.

Et presque une vue d'avion de cette vallée ! 

Ensuite même pas eu la présence d'esprit  de prendre une photo ni de la descente douloureuse ni de Florac. Peut-être que cette belle rencontre avec 3 garçons, passés la soixantaine, qui font le tour du Mont Lozère en l'honneur de leur mère qui vient de mourir à 90 ans !
Voilà, nous sommes arrivés à l'hôtel *** vers 16h30, après 24 km être partis de 875m, passés par 1425m et tombés à  545m.
Cuits mais près à repartir après une bonne nuit.